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LA ROSE BLANCHE

LA ROSE BLANCHE

L'histoire de ce projet commence ‘en stoemelings’.

il y a cinq ans lorsque nous avons découvert le café populaire molenbeekois La Rose Blanche. Profitant de l'atmosphère particulière et de l'accueil chaleureux, nous avons commencé à nous intéresser à l'histoire familiale des tenanciers et à la vie de leurs clients. Pourtant, nous ne pouvions éviter

que notre regard se porte vers le côté sombre du tableau. La tenancier Kostas avait atteint l'âge de la retraite (65 ans) et voulait se retirer de l’établissement. Il était fatigué. Il travaillait depuis ses quinze ans. La mosquée adjacente offrait déjà une somme considérable pour racheter le café.

Le glas semblait avoir sonné pour cet endroit mythique malgré lui. Pavlos, de cinq ans son ainé, s'accrochait envers et contre tout à ce que leurs parents avaient construit. Iorgos, le fils de leur sœur Chryssoula, subissait un peu malgré lui cette page qui semblait se tourner petit à petit définitivement.

Mais subrepticement et de manière fluide, quelque chose commençait à surgir de la symbiose qui grandissait entre les instigateurs de ce projet, la famille et quelques clients. De timides plans se tramaient et prenaient forme. Au milieu du tumulte fracassant qu’avaient laissé les terroristes du coin après leur passage, «quelque chose » surgissait de la terre tel un chou de Bruxelles.

 

‘La Rose Blanche’ est un visage de Janus.

Le projet s’inscrit dans le confluent du patrimoine, de la participation et de la migration. Toutes les parties et les inspirations découlent de ce microcosme: La Rose Blanche est le dernier café populaire grec du Molenbeek historique.

Le point d’orgue de ce projet sera un film-documentaire.

En 2018, les créateurs et les acteurs présenteront le film à quiconque s’intéressant à la façon dont Molenbeek peut être présentée sous un certain point de vue. Tant le résultat artistique que la qualité des rencontres entre les initiateurs et le public ont leur place dans ce projet. Le film est réalisé en parallèle à un certain nombre d'activités dérivées. Ces activités sont créées par les réalisateurs et nourrissent le film: une amicale, un jeu de théâtre d’ombres (karagkiozis), 2 expositions photo, de la musique rebetiko et un projet de danse flashmob. Le film La Rose Blanche amènera à l’image tous ces éléments liés au projet.

Qui sommes-nous?

Les titulaires du projet de La Rose Blanche sont Polyxeni Roumeliotis et Kris Kaerts. Ils ont leurs racines dans la région minière belge limbourgeoise et ont migré vers la seule vraie capitale digne de ce nom d’un royaume belge chancelant. Depuis le début de l'année 2016, ils se sont entourés d'une belle compagnie d'artistes, de bénévoles, de fans et d'organisations partenaires afin de continuer à faire respirer et dynamiser l'ensemble du projet. Et cela sera nécessaire car cette aventure durera au moins jusqu'à la fin de 2018!

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